Habiter la halte brève La rive avant la traversée La distance fascinée qui saigne Et la pierre verte à l’anse des ponts Dans la nuit sans fin du splendide amour Porter sur l’ombre et la détruire Nos voix de lave soudain belliqueuses L’amont tremblé de nos tenailles Il y a loin au ruisseau Un seuil gelé qui brille Un nid de pierres sur les tables Et le pain rouge du marteau La terre Après la terre honora nos fureurs Ô ses éclats de lampes brèves Midis Martelés de nos hâtes |