Et là le ciel dans un instant de fuite
Les herbes couchées les arbres
Qui cherchent des passages dans l'air
Mais sont à leur place
Les arbres
Une plaine si grande et rien plus loin
Alors on entendrait
Il y aurait à écouter
Un chant peut-être, murmuré,
N'y changerait rien
Mais ferait un ruisseau
Une voix serait en attente
De se ramifier
Et l'ombre du corps qui avance enfin
Respirante