Femme que j'aime, enfant que j'aime, être méconnu, essence dissipée dans l'air hivernal... Ne me laisse pas mourir!...moi, homme- fruit de la terre- moi, homme- fruit de la pensée- moi, homme- fruit de la chair Moi qui porte le poids de la tare et qui exulte, moi qui porte les cloches de la semence pour l'exultation de la chair, Moi qui suis un cri perdu dans le vide primordial à la recherche d'un Dieu qui est le vide même! Ne me laisse pas partir...Les voyages exaltent la vie...et pourquoi partirais-je si toi-même es la vie, si c'est en toi qu'est le voyage très pur Le voyage sans retour de l'amour, celui qui me donne de rêver du plus profond de mon poème Avec une grande extension de corps et d'âme- une immense montagne déployée- par où j'irais Jusqu'au cœur boire à la plus douce des sources... |