Dévêts-toi. Ton corps est assemblé par la marche des saints. Ses jointures sont celles des grandes aspirations armées sous les griffes constellées de la nuit. Les liens fondus au tissu de tes mains, de tes épaules et genoux, sont d’olivier. Ta chair, d’écorce d’oranger. Ta peau blanche sans couture porte le hâle ancien de la convocation. A toi de répondre présent. Ton épiderme soulevé par le frisson de signes d’élection hisse toute ta personne en étendard de la mer. Tu as le choix. Ta parole se meut en feulement félin. Nulle allégeance au vivant ne perd l’homme. Fais-toi craindre de la soumission. |