Monde fuligineux, éthérés translucides
Sous l'orbe cahoteux aux agités livides
S'entrechoquent rosées, tonnerre ondées et vents.
Hors de la chape alors, s'élevant aux géants
Astres silencieux, permanents apatrides
Clairs-obscurs capiteux, immobilités vides
Découvrir l'infini, aux si lents rougeoiements
Dans ce début rocheux un brusque choc éclate
Retentissent les heurts, poussiéreuse frégate.
La vision s'élargit, l'unité apparaît
Des chaos ordonnés, étonnants oxymores
Un mouvement inscrit dans un monde distrait
Un long balancement, celui des météores.