Vers le haut, Sans rien oublier de ce qui penche, de ce qui tremble, ce qui se déploie ou éclate, ce qui disparaît sans rompre, Et que l'air habite. L'herbe penche, île inconnue, écrit, serrée parfois contre l'air, et laisse des mots illisibles, nomades à l'invite du vent, proche. Ces mots dans l'herbe, la lumière et les couleurs du vent, vers le haut le désir vers le haut, seul, le désir seul, l'invite du vent, l'empreinte d'un nom tenu dans le vent, luz, l'écriture de l'air dans un jardin de mémoire de murmure, retenir la vie, la vie même dans la ligne discontinue des couleurs. |