Ecouter n'est rien encore. Réécouter est tout. Inventer des poèmes qui soient vitraux Sonores dans la lumière de l'obscur. Descendre nue dans les sons jusqu'à en perdre La lyre et la langue au fond de la musique. Puis jouer quelques notes et léviter Au-dessus du piano béante comme une morte. Habiter l'espace entre les notes. Passagère vers l'au-delà du son. Ivre de silence dans le havre du poème Ouvert sur le large où neige le souffle. |