L'image est une diversion encouragée par les pouvoirs. Sans valeur approfondissante, elle est de la seule catégorie de la sensation et, à ce titre même, de catégorie inférieure.
Contrôlant l'information par l'image, les politiques ont deviné sa capacité réductrice, faisant en sorte de la valoriser en tous domaines au détriment de ce qui peut, éventuellement, représenter pour eux un risque : la réflexion par l'écriture.
Sans être grand clerc, aux masses se détournant du livre, il est aisé de prédire l'accroissement des oppressions de toute autorité. Une telle désaffection véhicule les dangers d'un affadissement du fait démocratique.