D'un coup les pupilles se rétractèrent, au point qu'elles ne perçaient plus qu'à peine les flaques de bronze, et attrapèrent Adrian tout entier.
Alors Adrian regardant le lynx vit tout autre chose. Dans la robe tachetée où jouaient les ombres, dans les yeux soulignés de blanc, dans la collerette de barbe douce et féminine il vit un salut, une promesse, une exhortation même, qui était aussi un avertissement. Il vit une image de sa solitude et la possibilité d'en faire une liberté.
Qu'en dis-tu Adrian ?
Adrian sourit au lynx, qui répondit d'un rictus de ses lèves noires avant de disparaître, effacé par le vent dans les branches.