Il ne réfléchit pas, c'est comme un murmure dans sa poitrine, il le sent, il le sent qui emplit son thorax. Le crayon file à toute vitesse sur le papier. Certains mots sont des balles de fusil, mais ils peuvent également être des cohortes de sauveteurs. C'est ce gamin penché sur sa feuille qui les dépêche. Puis il agite sa main fatiguée et relit la lettre, ce visage doux, mais résolu et profondément concentré n'a pas encore été marqué par le temps et ses couteaux. Il relit le paragraphe qu'il vient d'achever, et les mots sont plus grands que lui. |