...pour réconforter la petite, le vieux lui dit que si un jour ils perdaient ces objets ou que s'ils leur étaient volés ils pourraient toujours être recréés ou remplacés mais la petite lui dit que ce ne seraient pas exactement les mêmes et cette idée sembla l'attrister. Alors le vieux lui dit qu'en effet ces objets ne seraient pas les mêmes mais que l'usage qu'ils en auraient, lui, serait le même et le vieux rajouta que contrairement à ce que beaucoup de gens croyaient les objets n'avaient point d'âme. Il lui dit que les objets n'avaient ni âme ni valeur et que la seule chose qui comptait était d'avoir le pouvoir de les créer ou alors, mais que c'était pareil, d'avoir la capacité de les posséder mais la petite fit une moue et elle semblait en douter. Alors le vieux dit à la petite qu'ils possédaient des choses qu'ils ne pouvaient pas perdre et que nul ne pourrait leur dérober. Il lui dit qu'ils possédaient le ciel et il lui dit qu'ils possédaient la forêt et il lui dit qu'ils possédaient l'enchantement chaque jour renouvelé du chemin que tous deux suivaient. Il lui dit qu'ils possédaient la rivière et il lui dit qu'ils possédaient les poissons dedans la rivière et aussi les animaux de la forêt. Il lui dit qu'ils possédaient les plantes et il lui redit qu'ils possédaient le ciel et aussi les oiseaux dedans le ciel puis il lui dit qu'ils possédaient ces choses chaque fois qu'ils savaient les capter. Grâce à la connaissance qu'ils en avaient. Le vieux lui dit que, par- dessus tout, ils possédaient un nom pour l'attribuer à chacune de ces choses et il lui affirma que même s'ils ne possédaient pas le nom ils auraient la capacité de l'inventer mais, vers la fin de son discours, le vieux se surprit à ignorer si c'était lui ou la petite fille qu'il tentait de convaincre aussi décida- -t il de se taire.... |