Il y a un soleil qui tape sur ces coteaux, une réverbération de champ stérile et de tufs, que j'avais oubliés. Ici, la chaleur ne descend pas tellement du ciel, elle vient d'en bas - de la terre, du sol entre les vignes, une chaleur qui semble avoir dévoré tout le vert pour se transformer tout entière en sarment. C'est une chaleur qui me plaît, elle a une odeur : moi aussi, je suis dans cette odeur et il y a en elle d'innombrables vendanges, fenaisons et effeuillages de maïs, d'innombrables saveurs et d'innombrables envies que je ne savais plus avoir en moi. |