Désormais, l'herbe avait beau pousser plus haut chaque jour, je m'en moquais éperdûment. Allongée dessus, je regardais passer les nuages blancs. Et je leur confiais mon destin. Je laissais mon coeur suivre le parfum de l'herbe fraîche, la brise légère. Ce que savais, ce que j'ignorais, m'était devenu complètement indifférent.
Ou plutôt : depuis le début, je m'étais toujours moquée de tout ça.