Tant de beauté me force à rire ! Quel luxe ! quel éclat! quelle vigueur de la couleur inextinguible ! C'est l'Aurore. O Dieu, que ce bleu a donc pour moi de la nouveauté! que ce vert est tendre ! qu'il est frais! et, regardant vers le ciel ultérieur, quelle paix, de le voir si noir encore que les étoiles y clignent.
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Bois, ô mon coeur, à ces délices inépuisables !
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O lumière! noie toutes les choses transitoires au sein de ton abîme. Vienne midi, et il me sera donné de considérer ton règne, Été, et de consommer, consolidé dans ma joie, le jour, - assis parmi la paix de toute la terre, dans la solitude céréale.