Ses pensées sont de belles feuilles, de planes surfaces, des successions de noyaux, des agglomérations de contacts entre lesquels son intelligence se glisse sans effort : elle va. Car c'est cela l'intelligence : se contourner. La question ne se pose plus d'être fin ou mince et de se rejoindre de loin, d'embrasser, de rejeter, de disjoindre. Il se glisse entre ses états. Il vit. Et les choses en lui tournent contre des grains dans le van. La question de l'amour se fait simple. Qu'importe qu'il soit moins ou plus, puisqu'il peut s'agiter, se glisser, évoluer, se retrouver et surnager. Il a retrouvé le jeu de l'amour. Mais que de livres entre sa pensée et le rêve ! Que de pertes. Et pendant ce temps, que faisait-il de son cœur ? C'est étonnant qu'il lui en reste, du cœur. Il est bien là. Il est là comme une médaille vivante, comme un arbuste ossifié de métal. Le voilà bien, le nœud principal. Héloïse, elle, a une robe, elle est belle de face et de fond. Alors, il se sent l'exaltation des racines, l'exaltation massive, terrestre, et son pied sur le bloc de la terre tournante se sent la masse du firmament. |