Pourtant il a demandé son chemin à tant de gens tant de gens rencontrés accostés abordés débordés sabordés ou quelquefois, allez savoir, aimés, le temps d’un bout de chemin, ou bien alors croisés simplement croisés, ils avaient l’air eux de savoir où aller mais leurs chemins ne l’ont mené nulle part, mais leurs sentes leurs routes n’étaient pas les siennes n’étaient pas là pour lui, il y eut tant de carrefours où le hasard choisissait pour lui, tant de voies où il allait à contre-sens, tant de sens où il allait à contre-voix, tant de contresens tant de fautes, tant d’erreurs tant de solécismes, de faux amis, de barbarismes, d’impropriétés, de confusions (oui beaucoup beaucoup de confusions), voire de paronymes, tant de pièges grossiers dans lesquels il est tombé, gorge nouée, peine perdue, coeur défendant, tête la première. |