L'on s'étonnera que la réunion de qualités aussi molles obtienne les arêtes vives du cristal de roche; l'on s'étonnera que je compare - non des actes- mais l'expression morale des actes à des attributs du monde mesurable. J'ai dit que j'étais fasciné. Ce seul mot contient l'idée de faisceaux - et plutôt de faisceaux lumineux pareils aux feux des cristaux. Ces feux sont le résultat d'une certaine disposition des surfaces. C'est à eux que je compare la qualité nouvelle - vertu- obtenue par la veulerie, la lâcheté, etc.
Cette vertu n'a pas de nom, sinon celui de qui l'émet. Que sortis de lui, ces feux projetés m'embrasent, ayant trouvé une matière inflammable, c'est l'amour. M'étant attaché à la recherche de ce que je compare en moi à cette matière, par la réflexion j'obtiens l'absence de telles qualités. Leur rencontre sur la personne de Java m'éblouit. Il scintille. Je brûle, car il me brûle. Ma plume suspendue pour une brève méditation, les mots qui se pressent à mon esprit évoquent la lumière et la chaleur, par quoi d'habitude on parle de l'amour : éblouissement, rayons, brasier, faisceaux, fascination, brûlure. Cependant les qualités de Java - celles qui composent ces feux- sont glaciales. Chacune d'elles séparément évoque une absence de tempérament, de température.