Il se demande parfois si dans un creux du paysage, par exemple derrière l'amançay, n'est pas assise, sur un rocher au bord de l'eau, une belle silhouette obsédante, son teint pâle tapi dans l'ombre, sa toison rougeoyante qui ondule jusqu'à ce que le vent l'emporte : ces brins de cuivre qu'il a désirés, touchés, respirés par un soir glacé.
L'orage se prépare, dilatant ses verts noirs et gazeux. L'eau voyage, frise sa trajectoire.