Il respire avant d'écrire...Puis il écrit sans respirer, toute une nuit, un autre respirant pour deux. Un seul respirant pour tous: cordée tendue dans la mort, dans la transgression, dans le cahotant quotidien qui les ressaisit et qui les borde. Et de rire ! Lequel d'entre nous ? Aveugle de naissance. Attaqué par ses outils. Le monde est à ses pieds, désoeuvré, grésillant. Il ne l'ignore pas mais demeure immobile. Et silencieux. Comme un arbre dans le soleil. De la contorsion du pitre à la distorsion du supplice, ces pratiques mènent le corps. Sans garantir contre le procès inverse. Sordide, foudroyant... Entre le coma et la transparence, seule la haie d'une phrase, vive, le souffle d'une haie, l'ombre haletante d'un loup... |