Toutes les scènes et les souvenirs de ces jours d'autrefois, mêlés à la douce lumière de ce matin de pluie et les chants du kirtan qui résonnaient suavement dans son esprit, semblaient prendre une beauté nouvelle dans la musique mélodieuse et l'éclatante lumière. Le souvenir de l'expression triste et peinée sur le visage de la petite fille délaissée, comme il l'avait vue la dernière fois dans le sentier boueux du village à la lisière de la forêt, se transformait sur la toile de son esprit en un unique et merveilleux portrait, rempli d'une émotion profonde et d'une divine beauté. Le ton triste du kirtan se fondait avec cette peinture et il semblait à Sashibhusan que la tristesse ineffable au cœur de l'univers avait jeté son ombre sur le visage de cette jeune villageoise. Posant ses deux bras sur l'ardoise et les livres qui étaient sur la table et y cachant son visage, il commença, après de nombreuses années, à rêver à ces jours lointains.
Après un long moment, Sashibhusan entendit un léger bruit, tressaillit et leva la tête. Il vit devant lui des fruits et des gâteaux sur un plateau d'argent et à peu de distance il vit Giribala debout, qui attendait en silence. Dès qu'il leva les yeux, Giribala, habillée de blanc comme une veuve, sans un seul bijou, vint s'agenouiller devant lui et lui toucha les pieds. Puis elle se leva et le regarda, si émacié, si pâle, si épuisé, avec des yeux pleins d'une douce sympathie, et les pleurs coulèrent sur ses joues.
Sashibhusan fit un effort pour lui demander comment elle allait, mais il ne put trouver de mots: les larmes étouffaient sa voix. Les chanteurs de kirtan vinrent se placer devant la maison au cours de leur ronde de quêteurs et commencèrent à chanter à plusieurs reprises:
Reviens, mon bien- aimé, reviens.
Après un long moment, Sashibhusan entendit un léger bruit, tressaillit et leva la tête. Il vit devant lui des fruits et des gâteaux sur un plateau d'argent et à peu de distance il vit Giribala debout, qui attendait en silence. Dès qu'il leva les yeux, Giribala, habillée de blanc comme une veuve, sans un seul bijou, vint s'agenouiller devant lui et lui toucha les pieds. Puis elle se leva et le regarda, si émacié, si pâle, si épuisé, avec des yeux pleins d'une douce sympathie, et les pleurs coulèrent sur ses joues.
Sashibhusan fit un effort pour lui demander comment elle allait, mais il ne put trouver de mots: les larmes étouffaient sa voix. Les chanteurs de kirtan vinrent se placer devant la maison au cours de leur ronde de quêteurs et commencèrent à chanter à plusieurs reprises:
Reviens, mon bien- aimé, reviens.
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