J'étais un animal des bois qui, en ce temps- là, ne vivait presque jamais dans la forêt, mais terré n'importe où dans un sale fossé (sale en raison de ma seule présence, naturellement), lorsque je vis au grand soleil la chose la plus merveilleuse que j'eusse jamais aperçue; je ne songeais plus à rien, je m'oubliai totalement; je me suis levé, je me suis approché, craintif, au sein de cette liberté nouvelle qui me rappelait pourtant l'air natal, je me suis approché malgré ma peur, et je suis arrivé jusqu'à toi. |